Maladie de Lyme : de nouvelles recommandations de prise en charge

La Haute Autorité de Santé (HAS) vient d’émettre de nouvelles recommandations de prise en charge de la maladie de Lyme. Le nombre de cas atteints par cette maladie a fortement augmenté en 2016, selon les chiffres de Santé Public France. La réponse apportée par la HAS était donc très attendue au sein du corps médical et des patients. Un traitement pourra être donné aux malades suspectés d’avoir la maladie de Lyme, même si les symptômes (fatigue, troubles du sommeil, troubles cognitifs) ne sont pas suffisants pour être évocateurs de la maladie. Cependant, comme les tests pour Lyme sont défaillants puisqu’ils peuvent être négatifs même si le patient est touché par la maladie, le traitement permettra d’apporter une solution partielle à tous les patients.

Le HAS regroupe donc tous les cas « chroniques » sous le terme  « symptomatologie/syndrome persistant polymorphe après une possible piqûre de tique » (SPPT). D’après le Dr Cédric Grouchka, membre de la HAS, « les médecins devront donc d’abord prendre au sérieux les patients, puis mener un bilan complet pour rechercher une autre maladie. » Si aucun diagnostic n’est trouvé et que les symptômes persistent, alors le traitement dit « d’épreuve » pourra être prescrit aux patients. Ce traitement consiste à prendre des antibiotiques pendant 28 jours.

L’association de patients Chronilyme monte au créneau pour dénoncer une fois de plus « l’absence de prise en charge d’urgence et l’impossibilité de cures d’antibiotiques longues ».

La prise en charge proposée n’est donc pas la panacée mais la grande nouveauté réside dans la possibilité de donner un traitement aux patients, même si le test est négatif.

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