De nouveaux modes de déplacements « propres » ont fait leur apparition ces dernières années. Après le vélo, place également aux hoverboards ou gyropodes (skateboard motorisé) ainsi qu’aux trottinettes électriques. Un engouement qui n’est pas sans conséquences. En effet, si les usages se développent rapidement, ce n’est pas le cas des infrastructures, ni de la réglementation. Or ces engins peuvent parfois atteindre les 25 km/h. Selon le ministère de l’Intérieur, le nombre de personnes blessées à cause de ces nouveaux véhicules a augmenté de 23 % entre 2016 et 2017.
Chaussées, trottoirs, pistes cyclables : où les usagers peuvent-ils circuler ? Si les vélos sont interdits sur les trottoirs, trottinettes électriques et hoverboards sont pour l’instant tolérés mais à faible allure (6km/h). Les trottinettes électriques sont en principe interdites sur les pistes cyclables mais dans les faits, elles sont également tolérées. Une loi définissant les règles de conduite de ces machines doit être votée dans les semaines à venir afin de clarifier ces situations et rendre la cohabitation entre les usagers moins accidentogène.
Quant à l’assurance, elle est obligatoire pour les détenteurs de gyropodes, hoverboards et trottinettes électriques. « Ils sont soumis à la même obligation d’assurance de responsabilité civile que les véhicules motorisés tels que les motos ou les voitures », rappelle-t-on à la Fédération française de l’assurance. Il peut s’agir, selon les assureurs, d’une adaptation de la garantie responsabilité civile du contrat habitation ou bien d’un contrat spécifique. Il est en tout cas nécessaire de contacter son assurance pour vérifier la prise en charge en cas d’accident. Par ailleurs, un comportement dangereux mettant délibérément la vie d’autrui en danger est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende.