La proposition d’un « chèque alimentaire durable » a émergé de la Convention citoyenne pour le climat. De ce fait, elle a été intégrée dans la loi climat et résilience du 22 août 2021.
Elle figure aujourd’hui parmi les priorités du président de la République Emmanuel Macron, dans un contexte où l’inflation fait grimper en flèche le prix des produits alimentaires.
Son montant devrait être compris entre 30 et 60 € par famille. Il sera destiné à l’achat de produits alimentaires frais, bios et issus de circuits courts.
Mais si la mesure met autant de temps à aboutir, c’est qu’elle serait « très compliquée à mettre en œuvre », de l’aveu du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, en décembre 2021. A ce moment-là, la principale préoccupation des consommateurs était le prix de l’énergie. Cela avait conduit à l’obtention d’une aide supplémentaire par les bénéficiaires du chèque énergie.
Aujourd’hui, le conflit armé en Ukraine entraîne une hausse des prix des denrées alimentaires qui préoccupe de nombreux consommateurs. C’est pourquoi la question du chèque alimentaire est à nouveau abordée.
Le 17 avril dernier, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, assurait sur France 3 que la mise en place du chèque alimentaire interviendrait « dès après l’élection, courant de l’année 2022 ».
Quant aux bénéficiaires et produits accessibles avec ce chèque, la question n’est pas encore tranchée. En effet, Julien Denormandie indiquait également sur France 3 que c’était « en cours de discussion ».
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