Le tramadol est un opioïde présent dans des médicaments comme Contramal, Biodalgic ou Ixprim, très largement prescrits mais qui exposent à de graves complications.
C’est l’un des opioïdes les plus prescrits au monde ; pourtant nombre de patients méconnaissent les risques du tramadol, souvent prescrit après une opération, des soins dentaires ou encore en cas de douleurs chroniques. Mais pour ce dernier usage, cette molécule est déconseillée ; selon une récente étude (en anglais), il diminue la souffrance de manière marginale. Et par rapport à un placebo, la probabilité de souffrir de nausées, de vertiges, de sécheresse buccale ou de constipation est triplée.
Des effets indésirables plus rares, mais plus graves, peuvent également survenir, tels que des troubles cardiaques (douleurs thoraciques, maladie coronarienne, insuffisance cardiaque) ou encore des crises de convulsions.
La France a pris des mesures dès 2020 afin d’encadrer la prescription de tramadol et circonscrire les abus : la prescription est limitée à 12 semaines et la taille maximale des boîtes est réduite à 15 comprimés (contre 30 auparavant). Enfin, depuis mars 2025, cette molécule doit être prescrite sur une ordonnance sécurisée ; des restrictions qui ont permis une baisse de 20 % des boîtes délivrées.
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