Le dioxyde de titane est un additif alimentaire controversé, identifié sur les étiquettes par la mention E171. Cette substance, qui apporte une coloration blanche, est fréquemment utilisée dans la confection de bonbons, cosmétiques, plats préparés ainsi que pour l’enrobage de certains médicaments. Une partie du dioxyde de titane se présente sous forme de nanoparticules (de l’ordre du milliardième de mètre), qui sont susceptibles de traverser les barrières biologiques et de se propager dans le corps. Son innocuité n’est à ce jour pas établie ; il est même soupçonné d’être cancérigène pour l’Homme.
Alors que l’article 53 de la loi Alimentation prévoyait la suspension du dioxyde de titane, le ministre de l’Économie, Bruno Lemaire, avait dans un premier temps annoncé qu’il n’en serait rien. Mais il s’est ravisé et face à plusieurs associations de consommateurs, réunies à l’Institut national de la consommation le 11 janvier 2019, le ministre s’est engagé à signer le 15 avril 2019 l’arrêté pour suspendre le E171 (sans toutefois préciser la date exacte de la mise en place de cette suspension).
Le magazine 60 Millions de consommateurs rappelle que le dioxyde de titane est tout à fait substituable : certains fabricants l’ont remplacé par du sucre glace amylacé, un sucre très finement broyé et mélangé avec de l’amidon de pomme de terre, sans danger pour la santé.
