Au printemps, les chenilles processionnaires – des chenilles urticantes – font leur retour. Elles peuvent représenter un grave danger, notamment pour les animaux et les enfants.
Deux espèces de chenilles ont un impact sur la santé humaine : la processionnaire du pin (Thaumetopoea pytiocampa) et la processionnaire du chêne (Thaumetopoea processionea). Elles sont très urticantes et sont classées comme nuisibles à la santé humaine depuis avril 2022.
Dans le Grand Est, la processionnaire du chêne est la plus répandue. Toutefois, la processionnaire du pin – surtout présente dans le Sud-Ouest – se trouve désormais dans les départements de l’Aube, la Marne et la Haute-Marne.
La première reste dans son arbre tandis que la seconde descend le long du tronc pour s’enfouir dans le sol à plusieurs mètres. Elles mesurent jusqu’à 4 centimètres, se déplacent en file indienne, en cordon de plusieurs centaines d’individus. Très visibles, les enfants peuvent les attraper facilement et les porter à la bouche, ce qui présente un risque majeur d’intoxication. La période la plus propice se situe en mai-juin.
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Les autorités sanitaires recommandent de ne toucher ni les chenilles ni les nids et de ne pas s’approcher des processions, d’éviter de faire sécher du linge à l’extérieur à proximité d’arbres infestés. De même, la vigilance est de mise lors de la tonte de la pelouse et un nettoyage rigoureux des fruits et légumes cueillis dans un secteur exposé est recommandé.
En cas d’exposition, rincer soigneusement la zone pour éliminer les poils urticants. En cas de détresse respiratoire ou perte de connaissance, appeler le 15, le 112 ou le 114 pour les personnes sourdes et malentendantes.
Plus d’informations sur le site de l’ARS Grand Est.