Tout roule pour le vélo électrique !

Dans un contexte sanitaire anxiogène, de plus en plus de Français délaissent les transports en commun. Mais loin de se tourner vers la voiture, nombreux sont ceux qui optent pour le vélo à assistance électrique (VAE). Les ventes explosent ces dernières semaines. Olivier Schneider, président de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB,  déclare dans le journal Le Monde : « Quand j’ai acheté le mien il y a une dizaine d’années, il se vendait par an ce qu’il se vend aujourd’hui par semaine. » En 2018, le VAE ne comptait que pour 7 % du parc utilisé, selon une enquête de l’Observatoire du tourisme à vélo ; à l’heure actuelle, il représente près d’un quart des vélos adultes vendus par an en France.

La pratique du vélo est bonne pour la santé. Plusieurs études scientifiques le démontrent, elle permet de diminuer la mortalité, d’améliorer la fonction cardio-respiratoire et le moral, de diminuer le diabète, l’obésité… Si le VAE est peu étudié, il présente tout de même des atouts. En terme de MET (équivalent métabolique), il se situe à environ 5 ou 6, soit entre la marche (3,5 MET) et le vélo standard (6 à 7 MET). Par ailleurs, une étude parue en 2018 dans la revue scientifique International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity, impliquant au total 300 participants, a montré que le VAE améliore les capacités cardio-respiratoires des personnes physiquement inactives.

Pour le professeur Jean-Luc Bosson, chercheur et médecin de santé publique au CHU de Grenoble, le VAE s’adapte à tous les niveaux et permet donc à des personnes n’ayant pas forcément une bonne condition physique de le pratiquer sans se décourager ni se sentir stigmatisées. « Notre but est d’être le trait d’union, de reconditionner les gens physiquement, psychologiquement, pour les amener à poursuivre l’activité physique ».
Plusieurs travaux scientifiques sont en cours pour démontrer les bénéfices probants de la pratique régulière du VAE.

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