erreurs diagnostiques en médecine

Un rapport sur les erreurs diagnostiques en médecine

La Haute Autorité de Santé (HAS) vient de publier un rapport afin de faire un état des lieux sur les erreurs diagnostiques et de proposer des solutions pour améliorer la sécurité des patients.

L’erreur est humaine

Le diagnostic revêt une importance capitale en médecine puisque la qualité du soin en résulte. Or, comme tout processus humain, des erreurs peuvent être commises et conduire à un diagnostic manqué, retardé, incorrect ou non communiqué au patient.

Ce processus est complexe et nécessite – outre l’observation et l’examen physique de la part du praticien – une bonne communication médecin-patient, sachant que le diagnostic implique des incertitudes dans la mesure où il peut évoluer avec le temps.

Peu de données en France

Le rapport indique qu’aux États-Unis, « les erreurs diagnostiques seraient à l’origine de 25 % des décès dus à des erreurs médicales ». Mais en France, le sujet est peu abordé et de fait, les données ne sont pas disponibles. Or, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) incite les gouvernements à établir un programme d’amélioration de la sécurité des patients portant notamment sur la sécurité diagnostique.

Raison pour laquelle la HAS a souhaité faire le point sur cette question, dans un rapport détaillé. L’organisme y liste notamment les causes des erreurs diagnostiques mais aussi leurs conséquences.

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Le rapport met en avant les mesures possibles pour les détecter ainsi que des propositions d’actions de prévention pour les limiter.

Sur la base de ce travail de recherche, la HAS préconise :
d’élaborer une stratégie nationale de lutte contre les erreurs diagnostiques, qui définirait précisément et concrètement le périmètre du sujet ;
de communiquer cette stratégie auprès des parties prenantes (dont professionnels de santé, structures de soins, organismes professionnels et responsables de la formation médicale), pour faire prendre conscience des enjeux de l’erreur diagnostique ;
de soutenir la recherche sur le sujet.

Le rapport souligne également l’importance pour les organismes professionnels de se saisir du sujet et de définir « des normes de mesure et de résultat de la performance diagnostique dans chaque spécialité ».

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