Au moment de la rentrée, de nombreux établissements demandent aux écoliers, collégiens et lycéens de produire une attestation d’assurance scolaire. Elle permet de couvrir les dommages qu’un enfant pourrait causer à autrui (bris de lunettes par exemple) ainsi que les dommages corporels dont il pourrait être victime dans le cadre des activités scolaires obligatoires ou facultatives, trajets compris.
Pas obligatoire mais fortement conseillée
Cette assurance peut être demandée avec insistance par les enseignants, pourtant elle n’est pas obligatoire. En effet, selon une règle régulièrement rappelée dans les circulaires de l’Éducation nationale, « l’admission d’un enfant dans une école ou un établissement, tout comme sa participation aux activités scolaires obligatoires, ne peut être subordonnée à la présentation d’une attestation d’assurance ». Il est toutefois conseillé d’en souscrire une pour les activités extrascolaires et la cantine, temps pour lesquels l’enfant doit être couvert. Très souvent, les assurances multirisques habitation et les « garanties accidents de la vie » incluent déjà une assurance scolaire. Il convient donc de vérifier les couvertures comprises dans ses contrats avant de souscrire une offre dédiée. En outre, les établissements scolaires souscrivent fréquemment des contrats collectifs de responsabilité civile pour les sorties scolaires. De fait, les assurances scolaires individuelles sont alors d’une utilité moindre.
Une formule basique suffisante
Ces assurances sont peu coûteuses, en moyenne 10 € l’année, mais peuvent atteindre 60 € pour une couverture plus complète. Les formules basiques sont amplement suffisantes. En effet, les assurances scolaires couvrent les petits sinistres dont les remboursements sont de l’ordre de 75 € en moyenne. Pour les sinistres plus graves, ce sont bien souvent d’autres contrats d’assurance qui entrent en jeu.
Enfin, les assurances proposées en partenariat avec les fédérations de parents d’élèves ne sont « ni plus ni moins intéressantes que celles des autres assureurs et mutuelles », selon l’UFC-Que choisir.