En Alsace, les champignons sont très présents, que ce soit en forêt ou dans les jardins publics des villes. Ils sont donc à la portée de toutes les mains, du consommateur le plus avisé au plus néophyte.
En Alsace, on compte entre 4 500 et 5 000 espèces de champignons recensées. Et les mycologues sont en première ligne puisque ce sont eux qui sont, très souvent, à l’origine de ces découvertes.
Concernant le nombre de mycologues vers lesquels les centres anti-poison se tournent, l’Alsace en compte quelque 300 répartis en trois associations mycologiques membres de la Fédération mycologique de l’Est. Parmi eux, certains sont reconnus pour leurs compétences. En France, on dénombre environ 800 intoxications par an (moins de 50 l’an dernier en Alsace). Fort heureusement, peu sont mortelles (moins de 5 au niveau national) L’intoxication causée par un champignon se traduit souvent par des vomissements, des diarrhées voire quelques jours de grandes fatigues parfois accompagnées de fièvre.
Deux types de consommateurs
En matière de champignons, on distingue deux type de consommateurs : ceux qui prélèvent différentes espèces en forêt (cueillette) et ceux qui achètent en magasin les espèces commercialisées ; cette dernière catégorie étant, bien entendu, la plus importance. Il est donc indispensable de savoir ce que l’on achète. Et très souvent, ce n’est pas le cas puisque aussi étonnant que cela puisse paraître, certains produits proposés à vente commencent à être en état de décomposition ! A défaut d’être formé à la mycologie, il n’est pas inutile de connaître quelques astuces pour acheter un bon produit. C’est ce que vous propose ce dossier élaboré en collaboration avec plusieurs associations de mycologie, dont la Société mycologique de Strasbourg (SMS).
Le Consommateur d’Alsace n° 236 (septembre -octobre 2017) en vente dans tous les kiosques…
