L’Unaf formule des propositions pour améliorer l’information sur les droits des malades
La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé fête ses vingt ans. L’Unaf (association agréée en santé) avait activement participé à ce texte. Aujourd’hui, elle défend les usagers aux côtés des Udaf au travers de leurs 500 représentants familiaux mobilisés au quotidien dans les établissements de santé et au sein de différents organismes et instances de santé. À ce titre, l’Unaf formule des propositions pour faire évoluer les droits des usagers du système de santé.
Les Français méconnaissent leurs droits
Malgré une démocratie en santé bien ancrée dans notre pays, de nombreux Français méconnaissent leurs droits ainsi que la représentation des usagers. Un fait illustré par la crise sanitaire, qui a démontré la nécessité de renforcer « l’effectivité des droits et la prise en compte de nouveaux modes de participation ou encore d’expression des usagers, des aidants et de leurs familles ».
Défaut de communication sur les droits des malades
L’Unaf note le défaut de communication et de publicité autour des actions menées par les représentants, mais aussi « peu de reconnaissance de leur implication dans des actions d’intérêt général au service des malades et de leur famille ». Elle souligne aussi le manque de mobilisation de lieux de débats entre acteurs de la démocratie en santé.
C’est pourquoi l’Unaf souhaite profiter de cet anniversaire pour demander que soit valorisée cette implication citoyenne des bénévoles et de leurs associations. Les propositions formulées sont les suivantes :
- La nécessité de définir un statut qui permette de faciliter l’action des bénévoles au sein des établissements de santé et les structures de coordination des soins primaires.
- La reconnaissance des nouvelles modalités de participation des usagers (patients partenaires, aidants partenaires, etc.).
- La diversification des lieux de débats publics permettant à la population de s’exprimer sur les choix ayant trait à l’organisation du système de santé au sein des territoires.
- L’affectation de réels moyens financiers et humains afin de permettre aux instances de démocratie en santé d’acquérir une autonomie quant à leurs actions.