Enquête de la CLCV sur la tarification bancaire

L’association de consommateurs CLCV (Consommation, logement, cadre de vie) publie son 18ème palmarès des tarifs dans 130 banques de métropole et d’outre-mer, en vigueur au 1er février 2018. Ce comparatif révèle notamment que ce sont ce sont les petits consommateurs et les personnes en difficulté qui sont le plus pénalisés.

Pour cela, l’association a comparé la facture annuelle de quatre profils de clients, dont le panier varie en fonction du nombre de services : deux petits clients utilisant peu de services, un couple ayant une consommation dans la moyenne (dit couple actif) et un couple haut de gamme, gros consommateur de services bancaires. Les enquêteurs ont pris en compte deux options tarifaires : les prix des services à l’unité et la facturation dans le cadre d’un package. Globalement, même en retenant la formule la moins chère, le coût moyen du panier de services augmente, mais pas de la même manière selon le profil du client : 1,25 % pour le « petit consommateur » (2,28 % lorsqu’il est consulte son compte sur Internet et non via le serveur vocal), 0,11 % pour le « consommateur moyen » et 0,38 % pour le « gros consommateur de services ». La CLCV a constaté par ailleurs que les écarts étaient plus importants pour les clients en Outre-mer.

Les tarifs de certaines opérations sont en hausse, notamment concernant les cartes à débit immédiat et à autorisation systématique, les transferts de PEL, les chèques de banque, les virements externes en agence. Les frais occasionnés par des incidents de paiement (rejet d’un paiement, dépassement du découvert autorisé…) sont également en augmentation. L’association dénonce aussi le manque d’information sur les conditions applicables aux découverts autorisés.
Au  vu  de  ces  constats,  la  CLCV  plaide  pour  un  plafonnement  général mensuel  des  frais  pour  incidents, applicable à tous les clients, selon des modalités à déterminer.

Plus d’informations sur le site de la CLCV

Partager