Les escroqueries bancaires en augmentation

Selon une étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) publiée en mai 2018, plus de 1,2 million de ménages se sont déclarés victimes d’au moins une escroquerie bancaire en 2016. Un chiffre en hausse puisqu’il a plus que doublé en 6 ans !

Le préjudice est inférieur ou égal à 300 € dans la plupart des cas (64 %). Les escroqueries supérieures à 1 000 € ne concernent que 13 % des ménages interrogés. Près des deux tiers des victimes ignorent totalement le mode opératoire employé par l’auteur de l’infraction. En 2016, 70 % des ménages ont déclaré s’être aperçus de la fraude en consultant leur relevé bancaire (contre 61 % en 2014). En revanche, la part des ménages ayant été alertés par leurs banques diminue au fil du temps (29 % en 2014 contre 22 % en 2016).

Pour 68 % des ménages, le débit frauduleux a servi à réaliser des achats (58 % sur Internet, 10 % dans un commerce traditionnel). La proportion des achats effectués en ligne depuis l’étranger est aussi en augmentation (24 % en 2016 contre 16 % en 2014). Les fraudes consécutives à un retrait réalisé à partir d’un distributeur piraté sont quant à elles de moins en moins nombreuses.

Le rapport de l’ONDRP révèle que la fraude sur l’ensemble des moyens de paiement (carte bancaire, chèque, virement, prélèvement…) émis en France a coûté 800 millions d’euros en 2016 (pour un total de 4,8 millions de transactions effectuées). La carte bancaire représente le moyen d’escroquerie le plus utilisé, devant le chèque.

 

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