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« Mon Espace Santé », le nouveau portail de services numérique de l’Assurance maladie

Le 3 février dernier, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé le lancement officiel de l’espace numérique de santé, baptisé « Mon espace santé ». Ce dernier est destiné à remplacer le Dossier médical partagé (DMP).

Messagerie sécurisée

Ce nouvel espace de santé numérique individuel a été créé dans le cadre de la réforme « Ma santé 2022 ». Il intègre déjà le DMP mais également de nombreux autres services, dont une messagerie sécurisée de santé. Celle-ci permet d’échanger en toute confidentialité avec les professionnels de santé et de transmettre, de manière fiable et sécurisée, des données telles que des comptes-rendus d’examens médicaux par exemple.

Outils bientôt enrichi

L’outil est par ailleurs destiné à évoluer pour s’adapter aux besoins des patients. Ainsi il sera enrichi dans les mois à venir par la mise en place d’un agenda électronique (gestion des rendez-vous médicaux, rappels de vaccin, de dépistage…) et d’un catalogue d’applications liées à la santé et au bien-être, développées par des acteurs publics et privés puis validées par l’État.

Dès 2023, il sera possible pour l’utilisateur de déléguer l’accès à « Mon espace santé » à un proche de son choix, de visualiser des images médicales (IRM, radio…) mais aussi d’y intégrer des ordonnances électroniques authentifiées par QR code.
Tous les usagers du système de soins seront informés du lancement de ce dispositif d’ici la fin du mois de mars, par courrier ou courriel. Ils ont toutefois la possibilité d’activer leur espace dès à présent en se connectant au site Monespacesante.fr.

Possibilité de refuser

Il sera possible de s’opposer à son ouverture, mais en l’absence de réponse dans un délai de 6 semaines, celui-ci sera mis en service. Le choix d’un système d’opt-out (consistant à refuser l’activation de son espace pour ne pas en bénéficier) n’a pas été retenu ; le gouvernement souhaite ne pas réitérer le fiasco du dossier médical partagé, opérationnel depuis 2011 mais que seuls 10 millions d’assurés ont adopté.

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