En 2050, 70 % de la population mondiale habitera en ville, contre 55 % aujourd’hui d’après la Banque Mondiale. Cette évolution amorce une réflexion sur l’organisation des transports pour assurer la soutenabilité d’une telle croissance de l’urbanisation. Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), les transports représentent en France 33 % de la consommation d’énergie et produisent 39 % des émissions totales de gaz à effet de serre. A la problématique énergétique et environnementale s’ajoute celle de l’inclusion sociale puisque l’accès aux transports reste aujourd’hui très inégalitaire. En effet, selon l’observatoire des mobilités émergentes ObSoCo Chronos, seuls 22 % des citoyens disent pouvoir choisir entre plusieurs modes de transport dans les communes rurales, contre 82 % dans les centres villes des métropoles. Aujourd’hui, les villes concentrent une offre diverse et variée de transports alternatifs à « l’autosolisme » ou usage individuel de la voiture particulière. Ainsi, vélos, covoiturage, vélopartage, trottinettes, rollers, Solo Wheel (mono-roue électrique) et hoverboard (skate électrique) se partagent de plus en plus l’espace urbain. Les innovations en termes de transports sont un défi à relever pour les agglomérations afin d’assurer une fluidité permanente dans la mobilité urbaine.
L’autopartage électrique devient une des pistes prioritaires pour les villes malgré les incertitudes relatives à la recharge des véhicules électriques qui devraient « à moyen terme » avoir plus d’impact sur la consommation électrique que la demande domestique, selon la National Renewable Energy Laboratory (NREL).
L’avenir des véhicules électriques se trouverait plutôt dans son autoconsommation. Le « vehicle-to-grid » ou la redistribution de l’énergie des véhicules vers le réseau est un système sur lequel se penchent les différents acteurs.
Transports urbains et plateformes de connexion sont amenés à faire route ensemble pour répondre aux défis urbains de demain.