Santé : ce qui change à partir du mois de janvier 2020

Le début de cette nouvelle année est notamment marqué par plusieurs changements  dans le domaine de la santé :

  • Diminution des remboursements des médicaments homéopathiques par la Sécurité sociale. Près de 1 200 produits homéopathiques ne sont plus remboursés qu’à hauteur de 15 %, contre 30 % auparavant. Ces derniers seront d’ailleurs totalement déremboursés à compter du 1er janvier 2021.
  • Mise en place de paniers de soins sans reste à charge dans les secteurs de l’optique, des soins dentaires et de l’audiologie, dans le cadre de la réforme « 100 % Santé ». Sur le poste dentaire, une offre « 100 % Santé », qui concerne notamment les prothèses (couronnes et bridges), est désormais totalement remboursée. Les équipements d’optique, quant à eux, sont catégorisés en deux classes : la classe A qui est totalement remboursée (montures respectant les normes européennes avec un prix inférieur ou égal à 30 €) et la classe B qui concerne toutes les autres montures dont les tarifs sont libres. Pour ces dernières, l’assureur complémentaire assure une prise en charge dans la limite de 100 €. Enfin, en ce qui concerne les aides auditives, il y a une diminution de 250 € du reste à charge pour la quasi-totalité des dispositifs.
  • Fin de la vente en libre accès dans les pharmacies des médicaments à base de paracétamol. À compter du 15 janvier, les médicaments à base de paracétamol ainsi que certains anti-inflammatoires non stéroïdiens, comme ceux contenant de l’ibuprofène ou de l’aspirine, seront placés derrière le comptoir du pharmacien. Ces médicaments, associés à des risques de lésions du foie ou des complications rénales, restent néanmoins disponibles sans ordonnance.
  • Interdiction de la mise sur le marché de produits alimentaires contenant du dioxyde de titane (E171 ou Ti02). Cet additif alimentaire, qui était jusqu’alors utilisé pour ses propriétés colorantes et opacifiantes dans différents produits comme les confiseries, gâteaux ou plats préparés, est suspecté d’effets cancérigènes. Il est à noter que l’interdiction ne concerne pas les produits cosmétiques, tels les dentifrices.
  • Présence obligatoire d’un défibrillateur cardiaque externe (DAE) dans les établissements recevant du public (ERP) de catégorie 1 à 3, c’est-à-dire ceux pouvant accueillir plus de 300 personnes. Dès 2021, les établissements accueillant moins de 300 personnes (ERP de catégorie 4) devront également se munir d’un défibrillateur cardiaque.
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