Le vélo rencontre un fort succès depuis le déconfinement. Il permet de respecter la distanciation sociale tout en permettant de réduire la pollution atmosphérique. Près de 1 000 kilomètres de pistes cyclables temporaires ont été aménagées en France. Le ministère de la Transition écologique et solidaire a noté une hausse conséquente de la fréquentation cycliste entre l’avant et l’après confinement : + 27 % en milieu urbain, + 138 % en périurbain et + 197 % en zone rurale.
La ministre de la Transition écologique et solidaire, Élisabeth Borne, souhaite encourager cette dynamique et a annoncé le 29 mai dernier un financement du plan vélo multiplié par trois. Le fonds passe ainsi de 20 à 60 millions d’euros et permet de financer une aide de 50 euros pour la remise en état d’un vélo auprès d’un réparateur agréé (70 000 réparations effectuées en 20 jours), mais aussi des places de stationnement temporaires et des formations pour apprendre ou réapprendre à rouler à vélo. « Avec le déconfinement, nous sommes en train de franchir une étape dans la culture vélo, et de devenir, je l’espère, une Nation du vélo », croit la ministre.
Pour marquer cette dynamique et l’inscrire dans la durée, il est envisagé de créer une fête nationale baptisée « Mai vélo », dont la première édition devrait avoir lieu en 2021. Une idée soutenue par la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, plusieurs associations de cyclistes, le Club des villes et territoires cyclables ou encore l’Agence française de la maîtrise de l’énergie (Ademe). « (…) Une structure commune à tous les partenaires impliqués sera créée et financée pour organiser cet événement. Pour que le vélo connaisse la grande fête populaire qu’il mérite », expliquent-ils dans une tribune publiée sur Ouest France.