De nombreux incendies ont ravagé des lieux de séjours en France au mois de juillet. Certains professionnels ont été contraints d’évacuer les vacanciers, voire de fermer leurs portes. Est-il possible de se faire indemniser et si oui, comment ?
Fermeture du lieu de vacances
Si le lieu de vacances est fermé en raison de dégâts survenus suite à un incendie, il peut s’agir d’une décision des gestionnaires ou d’une fermeture administrative. Dans les deux cas, les vacanciers seront remboursés du montant du séjour dès lors qu’ils ne pourront pas bénéficier de la prestation. Les assurances souscrites par les professionnels du séjour couvrent les incendies dont ils peuvent être victimes. Elles leur garantissent le versement d’indemnités, ce qui leur permet de procéder aux remboursements.
Annulation de la part du vacancier
En revanche, la situation est différente pour les vacanciers qui décident de leur propre chef d’annuler leur séjour car il se déroule dans une zone à risque. En effet, si les autorités locales du lieu de vacances n’ont pas pris la décision de le fermer et/ou s’il n’a pas subi de dégâts l’obligeant à fermer ses portes, le professionnel ne se trouve pas dans l’obligation de rembourser. Il peut toutefois faire un geste commercial, même si rien ne l’y oblige.
Contrat d’annulation et assurances
L’Institut national de la consommation (INC) conseille aux vacanciers de bien vérifier les dispositions de leur contrat d’annulation, s’ils en ont souscrit un. Dans le cas contraire, l’INC recommande de vérifier ce que prévoit l’assurance habitation ou encore celle de la carte bancaire (à condition qu’il s’agisse du moyen de paiement utilisé pour la réservation du séjour).
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Indemnisation des bien endommagés
Enfin, si des biens personnels ont été endommagés par un incendie sur le lieu de vacances, ils seront indemnisés au titre de l’assurance multirisque habitation (MRH). Celle-ci comprend obligatoirement une assurance incendie. Le contrat d’assurance doit toutefois couvrir cette situation. En outre, seuls les bien couverts par la MRH seront indemnisés. Les personnes se trouvant dans cette situation doivent effectuer une déclaration à l’assureur dans le délai prévu par le contrat (qui ne peut être inférieur à 5 jours ouvrés) et selon les modalités attendues.