Les promos de plus de 34 % sur les produits non alimentaires sont interdites depuis le 1er mars 2024. Un an plus tard, une proposition de loi prévoit de les autoriser à nouveau, ce qui divise consommateurs et industriels.
Les deux députés Stéphane Travert, ancien ministre de l’Agriculture (Ensemble), et Julien Dive (LR) ont déposé le 13 février dernier une proposition de loi pour revenir à des promotions plus importantes, qui pouvaient aller auparavant jusqu’à – 80 %. Le texte a été examiné le 17 mars et sera débattu à la fin du mois par les sénateurs.
Si les consommateurs accueillent favorablement ce projet de loi, les industriels y sont fermement opposés, refusant de revenir en arrière. « Quand la promotion est trop forte, l’entreprise se retrouve à perte. Aujourd’hui, parmi nos PME qui travaillent dans le secteur de la droguerie et des produits d’hygiène, il y en a 50 % en déficit. Ça ne va pas », déplore à FranceInfo Léonard Prunier, président de la Fédération des petits fournisseurs.
De son côté, la grande distribution se réjouit de cette perspective, les fortes promotions attirant les clients dans les enseignes. Les semaines à venir risquent de se révéler intenses en lobbying de part et d’autre.
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