La vitamine D est essentielle pour assurer la qualité du tissu osseux et musculaire, mais aussi le renforcement de notre système immunitaire. En cette période de pandémie, ce dernier peut être particulièrement sollicité. Or, avec le confinement, notre exposition au soleil (qui permet de couvrir nos besoins quotidiens) peut s’avérer insuffisante. Ce déficit associé à une baisse d’activité physique accroit le risque de carence. C’est pourquoi l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) recommande de combler nos apports via l’alimentation.
Parmi les aliments riches en vitamine D et faciles à se procurer en cette période de confinement, il y a les conserves de poissons (sardines, maquereaux, harengs, saumon…). On la retrouve également dans le jaune d’œuf, le fromage, la viande (surtout les abats), le beurre et les produits laitiers enrichis en vitamine D.
Certaines personnes présentent un risque de carence plus important. C’est le cas des personnes âgées, des personnes à la peau mate ou foncée (dont la synthèse de la vitamine D via l’exposition au soleil est moins efficace), les femmes ménopausées (dont le bouleversement hormonal entraine une déminéralisation osseuse).
L’Anses met toutefois en garde contre les compléments alimentaires contenant de la vitamine D qui peuvent engendrer des apports trop élevés et entrainer un risque d’hypercalcémie (taux élevé de calcium dans le sang), provoquant la calcification de certains tissus et, in fine, des conséquences cardiologiques et rénales. Ainsi, le recours aux compléments alimentaires afin de pallier le déficit éventuel en vitamine D doit se faire sur indication diététique ou médicale. L’agence indique par ailleurs que la plupart du temps, l’apport via l’exposition au soleil et l’alimentation est suffisant. Elle rappelle également d’équilibrer et de varier notre alimentation tout au long de l’année.