On parle aujourd’hui plus volontiers de « snacking » ou de collation, mais cela revient au même : les Français sont de plus en plus nombreux à manger entre les repas. Pour autant, ces derniers ne délaissent pas leurs trois repas quotidiens (petit-déjeuner, déjeuner, dîner). C’est ce que révèle une étude* du CREDOC (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie), réalisée pour le géant de l’agroalimentaire Mondelez International et rendue publique dans le journal Le Parisien le 12 mars 2018. Ainsi, 38 % des sondés reconnaissent consommer au moins un « hors-repas » tous les jours ou presque (contre 20 à 30 % selon plusieurs études menées depuis 2010).
Ces nouvelles habitudes s’étalent tout au long de la journée avec une boisson chaude accompagnée de céréales, biscuits sucrés, fruits voire chips entre 10h et 11h (22 %), un goûter en milieu d’après-midi (plus fréquent que la collation du matin et majoritairement sucré pour 43 % des personnes interrogées), puis un « petit chocolat » avant d’aller se coucher. À cela s’ajoute une tendance de plus en plus répandue : l’apéro dinatoire les week-ends pour 42,2 % des Français.
L’un des enseignements de cette étude, c’est que les Français grignotent avant tout par plaisir (38 %) bien devant le besoin de couper la faim (28 %) ou de décompresser (17 %). Ils sont par ailleurs 86 % à ne ressentir aucune culpabilité.
Ces comportements entrainent pourtant une prise de calories non négligeable qui dérègle le fonctionnement du centre de la faim dans le cerveau et la digestion, augmentant le risque d’obésité…
—
* Étude réalisée par le CRÉDOC pour Mondelez International (25 marques dont LU, Belin, Milka, Oreo, Côte d’Or…) via des entretiens conduits en ligne en juillet et novembre 2017 auprès d’un échantillon représentatif de 1 182 personnes.
Plus d’informations : « Qui sont les snackeurs français ? » (Observatoire du snacking et Mondelez International)