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La DGCCRF alerte contre les compléments alimentaires «miracle»

Le marché des compléments alimentaires est important en France et nombreux sont les Français à vouloir améliorer leur santé via ces produits faciles d’accès. Mais certains fabricants et distributeurs profitent de la crise sanitaire pour vanter des allégations trompeuses, en particulier sur Internet. Ils reprennent des formules médiatiques en lien avec le coronavirus telles que « boostent les défenses immunitaires », « préviennent les infections virales et du système respiratoire »…, prétendant à tort que leurs produits sont « approuvés par l’OMS », voire qu’ils protègent (ou guérissent) du Covid-19 !

La DGCCRF (Répression des fraudes) met en garde le consommateur contre ces pratiques plus que douteuses et rappelle qu’en aucun cas ces compléments alimentaires ne sont des remèdes contre le coronavirus. Dans certains cas, ils s’avèrent au contraire néfastes car déréglant le système immunitaire. Le phénomène est d’ampleur internationale et a conduit la Commission européenne à mettre en place dès le mois de mars une action coordonnée des autorités de contrôle de chaque pays européen. La DGCCRF y a pris part en contrôlant une trentaine de sites Internet et d’opérateurs, français comme étrangers. Ils ont été sommés de supprimer les allégations thérapeutiques trompeuses et de modifier leur communication, ce qui a été fait dans 80 % des cas.

Les allégations promettant la guérison de maladies graves sont considérées comme trompeuses au regard du Code de la consommation et sont passibles pour les professionnels d’une peine d’emprisonnement de 2 ans maximum et/ou d’une amende de 300 000 €. Plus rarement, certains professionnels se sont présentés de manière illicite comme médecins, prescrivant sur Internet des traitements dangereux (par exemple à base de denrées destinées à l’alimentation animale), prétendument pour guérir de la Covid-19. Ces faits ont été transmis à la justice par la DGCCRF.

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