vapoteuses jetables

Les vapoteuses jetables critiquées

Colorées et aux arômes exotiques, les vapoteuses jetables attirent. Mais gare aux conséquences sur le plan sanitaire et écologique.

La cigarette électronique jetable et non rechargeable, renommée « puff », vient de l’anglais qui signifie bouffée.

Elle contient environ 300 à 600 bouffées et fait actuellement fureur chez les adolescents depuis l’été dernier. Elle est colorée, attirant l’œil, et aux arômes exotiques ou enfantins, dont les effets après inhalation restent méconnus à ce jour.

Mise en garde insuffisante

Certaines de ces cigarettes ne contiennent pas de nicotine, mais d’autres présentent un taux compris entre 0,9 % et 1,7 %. La mise en garde est visible sur certains paquets, tandis que sur d’autres, ce descriptif est écrit en minuscule. Et surtout, rien n’explique que la présence de nicotine peut créer une accoutumance.

Il est certes bien interdit de vendre ces produits aux mineurs ; pourtant, ces derniers se la procurent facilement sur Internet, mais également chez les buralistes ou dans les enseignes de vape. Elles se revendraient même sous le manteau dans les cours des collèges et lycées. Son prix est accessible puisque de moins de 10 euros.

Des vapoteuses jetables et donc polluantes

Le magazine 60 millions de consommateurs tire la sonnette d’alarme sur ces vapoteuses jetables, tant sur le plan sanitaire que sur le plan écologique. En effet, ces cigarettes contiennent du plastique, une pile au lithium, à usage unique.

Elles disposent d’un système de chauffage avec un réservoir d’e-liquide. Il faudrait normalement les jeter à la déchetterie ou dans les boîtes pour piles usagées ou déchets électroniques.

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Réglementation en vigueur

Le ministère de la Santé a donc adressé un signalement à la justice. Il rappelle le cadre légal et réglementaire en vigueur : notification des produits avant leur mise sur le marché aux autorités compétentes, taux de nicotine inférieur à 20 mg / ml, le cas échéant étiquetage et interdiction de publicité.

Malgré cette interdiction de promotion, beaucoup d’influenceurs font de la publicité sur les réseaux sociaux fréquentés par les adolescents. D’ailleurs le Président de l’Alliance contre le tabac explique que cette consommation est « une porte d’entrée vers le tabagisme. »

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