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Magasins autonomes : les magasins de demain ?

Les magasins autonomes, sans personnel et sans caisse, sont-ils l’avenir de la grande distribution?

L’essor du commerce en ligne et la concurrence des géants de l’Internet, en particulier d’Amazon, poussent la grande distribution à interroger son modèle.

Plusieurs formes de commerces voient ainsi le jour, à l’instar des « drive piéton », de la préparation de commandes pour Uber Eats et Deliveroo ou encore le click and collect (cliqué-retiré en français). Mais le magasin connecté pourrait se profiler à l’avenir, avec des magasins autonomes voire totalement automatisés.

Magasins tout automatisés

C’est le projet ambitieux d’Amazon Go aux Etats-Unis et en Angleterre. Le groupe a ainsi ouvert des magasins sans personnel et sans caisse. Les clients utilisent une application mobile, associée à un compte Amazon.

Des concepts sont actuellement en test en France, avec notamment les groupes Carrefour, Monoprix et Casino. L’objectif est de permettre aux consommateurs d’avoir accès au magasin 24h/24 et 7j/7 pour l’achat de produits de consommation courante.

Le système repose notamment sur la technologie de l’intelligence artificielle avec un système de caméras, ou encore un système de pesée pour la gestion automatisée des prélèvements d’articles et du paiement en magasin.

Magasins autonomes et connectés

Toutefois, le modèle du magasin tout automatisé coûte cher. C’est pourquoi certaines enseignes visent le magasin autonome, une version hybride fonctionnant comme une supérette classique en journée et en mode autonome en dehors des heures d’ouverture habituelles.

Cela pourrait répondre à des besoins dans les milieux urbains et péri-urbains. Le magasin offre un libre-accès à l’ensemble des linéaires (à l’exception de l’alcool), les clients scannent les produits, le tout sous la surveillance de vigiles.

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Modèle rentable

Pour Guillaume Robin, d’Auchan France, interrogé sur Europe 1 : « mêler le digital et le magasin physique traditionnel, c’est certainement l’avenir de la distribution ». C’est en tout cas le modèle qui semble le plus rentable pour les professionnels du secteur. Reste à savoir si les consommateurs seront au rendez-vous et si ce type de supérette répondra à leurs attentes en termes de diversité de l’offre, de prix, de sécurité et d’efficacité (notamment en cas d’affluence par exemple).

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