Les fêtes de fin d’année s’annoncent compliquées en raison de l’épidémie de COVID-19. Les rassemblements familiaux et les déplacements entre régions seront à nouveau autorisés à partir du 15 décembre. Les familles devraient donc pouvoir se retrouver après des mois de séparation tandis que d’autres feront sans doute le choix de la prudence, en privilégiant un Noël en visio. A ce sujet, deux tiers des Français et trois-quarts des jeunes restent dans l’incertitude. Quoi qu’il en soit, les Français comptent se montrer généreux puisque, selon une étude Cofidis publiée dans le journal Le Parisien, ils dépenseront en moyenne 603 euros pendant cette période des fêtes, soit 54 euros de plus qu’en 2019. Une augmentation due également à une épargne forcée, les consommateurs n’ayant pas pu réaliser leurs achats habituels dans les magasins de vêtements, de chaussures, ou dans les parfumeries. Ils devraient donc se rattraper en gâtant leurs proches.
Ces chiffres sont toutefois à nuancer, car ils contrastent fortement en fonction des situations. Ainsi, les cadres prévoient de dépenser 877 euros, soit 223 euros de plus que l’an dernier, tandis que les ouvriers ont prévu de dépenser 329 euros en moyenne, soit 87 euros de moins que l’année précédente. Dans cette catégorie de la population, 17 % déclare faire appel à une facilité de paiement ou à un crédit à la consommation pour réaliser les achats de Noël (contre 9 % en général). La crise sanitaire, doublée de la crise économique, pourrait sans surprise aggraver la situation des plus précaires.
Les cadeaux constitueront le premier poste de dépenses, à raison de 7 en moyenne sous le sapin. Et si 15 % des Français pensent effectuer tous leurs achats en ligne, 15 % au contraire iront uniquement dans les magasins pour soutenir leurs commerces de proximité. Enfin, 6 Français sur 10 ont adopté le système de « cliquer/collecter », qui permet de commander en ligne et de récupérer ses articles en boutique.