En juin dernier, l’Eurométropole invitait Sophie Roy, climatologue de Météo France Nord Est à exposer au grand public les projections climatiques dans la Région Grand Est, selon le scénario + 4 °C, prévu par le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat).
Le scénario + 4 °C est le scénario le plus pessimiste qui consisterait à ne rien changer dans nos émissions de gaz à effet de serre. Selon ce scénario, les températures pourraient alors atteindre des pics très élevés en périodes estivales.
A l’horizon 2070-2100, le changement climatique pourrait provoquer des vagues de chaleur cinq à sept fois plus nombreuses, avec des records possibles jusqu’à 55,3 °C, sur une période de 50 jours. Sophie Roy ajoute même que « L’Est de la France sera le plus concerné par les vagues de chaleur estivales, avec un fort impact sur les températures nocturnes, et donc sur la santé humaine. »
L’accord qui a été signé par 193 Etats lors de la COP21 en 2015, se base sur le scénario qui limiterait le réchauffement climatique à + 2 °C.
Cependant, comme aucun cadre contraignant n’est défini, à ce jour aucune certitude ne peut être avancée quant au respect par les Etats de cet accord.