Usurpation d’identité : 3 précautions à prendre pour l’éviter

Les victimes d’usurpation d’identité sont de plus en plus nombreuses. Les escrocs ne reculent devant rien pour récupérer des informations personnelles (qu’il s’agisse de fouiller les poubelles ou de collecter des mots de passe sur Internet). Le plus souvent, ces usurpations servent à réaliser des opérations financières, commettre des actes répréhensibles ou même nuire à la réputation des victimes (contracter des crédits à la consommation, réaliser des infractions routières et ne pas payer les PV…). Les conséquences sont dramatiques pour les victimes qui peuvent se retrouver dans l’incapacité d’emprunter ou d’émettre des chèques pendant plusieurs années par exemple.
D’après la Banque de France, les détournements de numéros de cartes bancaires pour réaliser des paiements à distance sont la principale fraude (70 % en montant). L’usurpation d’identité est punie d’un an de prison et de 15 000 € d’amende, mais reste difficile à prouver. Voici 3 précautions à prendre pour limiter le risque :

1.       Choisir un mot de passe sûr, complexe, alternant majuscules, minuscules, chiffres et caractères spéciaux. Ne pas utiliser le même pour tous ses comptes.

2.       Vérifier l’authenticité d’un expéditeur avant d’envoyer des informations personnelles ou sensibles par mail. Éviter d’inscrire son adresse mail principale, mais utiliser une seconde adresse pour les sites dont on n’est pas sûr. Limiter l’envoi de documents d’identité par mail.

3.       Détruire les documents personnels devenus inutiles avant de les jeter.

En cas d’usurpation d’identité, la victime doit collecter tous les éléments prouvant l’infraction (captures d’écrans, URL des pages concernées, justificatifs, etc.). Elle devra surtout porter plainte au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie. La plateforme gouvernementale contre la cybermalveillance lui permet d’identifier l’organisme à même de l’aider dans son périmètre géographique.

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