La prime à la casse pour les vieux véhicules diesel a été lancée lors du dernier quinquennat par Ségolène Royal, dans le but d’inciter les automobilistes à se débarrasser de leurs véhicules polluants au profit de véhicules neufs, plus propres pour l’environnement.
Les véhicules d’occasion sont concernés par cette prime, depuis le 1er janvier 2018 et son succès est incontestable. Elle fonctionne d’ailleurs si bien que l’agence de services de paiements doit faire face à un afflux important de dossiers. Ainsi, selon le Ministère de la Transition Écologique, 170 000 dossiers ont été déposés mi-septembre, alors que la prévision était de 100 000 en une année. « Dès 2018, la prime à la conversion automobile aura atteint la moitié de l’objectif du quinquennat, soit plus de 250 000 véhicules », avance le ministère. Victime de son succès, l’État allonge les délais de traitement des dossiers et met parfois beaucoup de temps à rembourser les sommes avancées par certains concessionnaires.
Cette prime permet aux automobilistes de bénéficier de 1 000 € (2 000 € s’ils sont non imposables) s’ils remplacent leur voiture immatriculée avant 1997 (véhicule à essence) ou 2001 (diesel). Ils peuvent en échange acheter une voiture diesel, immatriculée après 2011 ou un véhicule à essence portant la vignette Crit’Air 0, 1 ou 2. Les véhicules électriques sont quant à eux subventionnés à hauteur de 2 500 €. Cette mesure bénéficie largement aux revenus les plus modestes. En effet, 60 % des primes demandées concernent les véhicules d’occasion et 70 % des bénéficiaires ne sont pas imposables.