Les opérateurs de téléphonie mobile ont bien souvent l’habitude de profiter de la période estivale pour appliquer des hausses de tarifs, en particulier sur leurs offres les moins rentables.
Ainsi, sous prétexte de bénéficier d’un meilleur service (des gigaoctets supplémentaires ou l’accès à la 5G par exemple), les clients se voient imputer des majorations tarifaires. C’est le cas notamment en ce moment de SFR et Bouygues Telecom, qui informent le consommateur par courrier, mail ou SMS, parfois en offrant la première mensualité.
Les augmentations successives finissent par peser. Un consommateur témoigne ainsi d’une augmentation de 120 % en l’espace de quelques mois, son forfait étant passé de 5 à 11 €. Certains ont constaté des ajouts d’options sans parvenir à les résilier.
Ces hausses tarifaires sont tout à fait légales, dès lors que l’opérateur respecte les termes de l’article L. 224-33 du Code de la consommation, c’est-à-dire en informant le consommateur du projet de modification « de manière claire et compréhensible, sur support durable au moins un mois avant son entrée en vigueur ». Un client qui n’accepte pas la nouvelle offre peut résilier son contrat dans un délai de 4 mois suivant la notification de la modification, sans frais ni dédommagement.