Comme chaque année, l’Automobile Club Association (ACA) publie « Le Budget de l’Automobiliste », une étude sur les dépenses moyennes des automobilistes français. Elle se base sur quatre modèles de référence : citadine essence (Renault Clio), compacte diesel (Peugeot 308), modèle low-cost (Dacia Logan) et véhicule hybride (Toyota Prius).
En 2019, les dépenses des automobilistes ont augmenté en moyenne entre + 0,9 % et + 5,4 %. Elles ont souvent dépassé le taux d’inflation qui était de 1,1 %. Le prix des carburants est resté stable par rapport à 2018. En revanche, les primes d’assurance ont augmenté : + 2 % pour les « gros rouleurs » (308 et Prius), + 6 % pour les « petits rouleurs » (Clio et Logan). Le coût du stationnement et celui des péages sont en hausse respectivement de 1,2 % et 1,86 %. L’entretien représente 13 à 20 % du budget, avec des hausses allant parfois jusqu’à 7,7 %. C’est la dépense qui impacte le plus les résultats de l’étude.
L’ACA souligne que l’automobiliste est « le consommateur le plus taxé ». Les taxes représentent en effet un quart de son budget, dont une bonne partie dédiée aux carburants (40 milliards de taxes sur 75 milliards au total). A la pompe, le litre de super subit une taxation de 167 % (plus de huit fois la TVA) et le litre de gazole, une taxation de 144 % (plus de sept fois la TVA).
L’association souligne que cette étude est « la dernière « photographie » des dépenses automobiles d’avant la crise liée au COVID-19 ». De nombreux enseignements seront à tirer de cet épisode pour réinventer notre mobilité « post-confinement ».
