Le 10 juin 2022, la Commission européenne a publié la nouvelle recommandation de définition des nanomatériaux. Toutefois, l’Anses juge celle-ci trop restrictive. En effet, les modifications apportées tendent à restreindre le nombre et la nature des objets qui seront considérés comme nanométriques.
Cette situation pourrait conduire à « une régression en matière de protection des populations et de l’environnement », selon l’Agence. Elle estime que la nouvelle recommandation de définition est « moins englobante et flexible que la précédente ».
Or, l’Anses insiste pour que cette définition reste la plus large possible afin d’éviter que certains nanomatériaux qui s’avèreraient préoccupants pour la santé ne soient pas identifiés.
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Si les scientifiques attendaient cette nouvelle recommandation depuis 10 ans et la considèrent comme « une étape déterminante ». Mais l’Anses invite les pouvoirs publics à saisir l’opportunité de la révision des règlements européens relatifs aux substances chimiques (REACH et CLP) et aux cosmétiques pour proposer une définition élargie.
