Vacances d’été : cap sur l’autoroute ?

Il est difficile à l’heure actuelle de prévoir comment les vacanciers français vont se déplacer sur leur lieu de villégiature. Mais avec la crise sanitaire, nombreux sont ceux qui, a priori, privilégieront les déplacements en voiture. En effet, la SNCF a annoncé 800 000 voyageurs dans ses TGV et Intercités. C’est deux fois moins qu’à la même période en 2019 où ils étaient 1,5 millions. Pour autant, Christophe Boutin, délégué général de l’Association des sociétés françaises d’autoroutes (Asfa), qui regroupe les gestionnaires autoroutiers comme Vinci, Sanef ou encore APRR, reconnait qu’il n’est pas vraiment possible de faire des prévisions actuellement. Les frontières européennes ont rouvert le 1er juillet mais les étrangers viendront-ils tout de suite en France ? Le chômage partiel a également affecté le budget des familles et donc leur pouvoir d’achat. Vont-ils partir cet été ? « La réalité, c’est qu’on avance un peu à l’aveugle », avoue-t-il.

Les aires d’autoroutes (364 aires de stations-service et 637 aires de repos) sont en tout cas prêtes à faire face à l’afflux de voyageurs avec des mesures sanitaires adaptées : renforcement des services de nettoyage, distribution de gel hydro-alcoolique, mise à disposition de nappe pour les pique-nique, définition d’un sens de circulation dans les restaurants, possibilité de commander son repas à distance via une application, food-truck… La distanciation sociale devra être respectée et le port du masque, s’il n’est pas obligatoire, est fortement recommandé. Quant aux animations pour les enfants, il n’y en aura pas pour éviter les contacts.

Rappelons que la Sécurité routière recommande de s’arrêter toutes les deux heures. Les mois de juillet, août et septembre sont les plus meurtriers sur l’autoroute, avec 11 % de tués, contre 9 % le reste de l’année. La somnolence est l’une des principales causes d’accident, alors prudence !

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