Le ministère de l’Intérieur a mis en œuvre plusieurs outils numériques destinés à renforcer la lutte contre les arnaques en ligne. Ils servent avant tout à faciliter les démarches des victimes.
Arnaques en ligne : une réponse diversifiée
Parmi les dispositifs en place, il existe l’application « Ma sécurité ». À destination du grand public, elle vise à renseigner ses utilisateurs sur les services de police ou de gendarmerie à proximité. Elle sert également à délivrer des conseils et informations en cas de besoin (numéros d’urgence, démarches administratives, prévention…).
De son côté, la plateforme « Thésée » (Traitement harmonisé des enquêtes et signalements pour les e-escroqueries) est un projet de longue date. En phase d’expérimentation depuis octobre 2021, elle est désormais disponible en version bêta. Son objectif est de compléter les solutions de signalement et de pré-plainte en ligne déjà existantes. Elle permet ainsi de déposer une plainte à distance, sans se rendre au commissariat. Elle cible six catégories d’escroqueries en ligne : le piratage de messagerie, le chantage, les rançongiciels, les arnaques sentimentales, les fausses petites annonces et les sites de vente frauduleux.
L’accès à Thésée s’effectue via le site Service-public.fr (rubrique Justice > Arnaque sur Internet). La procédure démarre par une série de questions permettant d’accéder au dispositif adapté. La victime signe la plainte virtuellement contre remise d’un récépissé ou une copie du document.
À noter que ce service n’inclut pas le « phishing » et que les victimes concernées sont redirigées vers d’autres plateformes. Il s’agira du site phishing-initiative.fr ou encore de « Perceval » (également accessible depuis Service-public.fr) pour signaler une fraude à la carte bancaire.
Dans tous les cas, les connexions à ces plateformes s’effectuent par l’intermédiaire de France Connect. C’est l’outil proposé par l’État pour simplifier toutes les démarches administratives en ligne.
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