Alors que l’étiquetage énergétique est largement connu et utilisé, l’étiquetage nutritionnel en revanche peine à se faire une place. Le Nutri-Score (système d’étiquetage nutritionnel à cinq niveaux, allant de A à E et du vert au rouge, établi en fonction de la valeur nutritionnelle d’un produit alimentaire), a été instauré en 2016 mais demeure facultatif. Aujourd’hui, seuls 30 % des produits sont étiquetés, ce qui ne contribue pas à la notoriété du dispositif.
D’après une étude du CREDOC (Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de Vie), seuls 41 % des Français connaissent le logo Nutri-Score, et plus particulièrement les cadres supérieurs et les professions libérales (respectivement 52 % et 44 %). En revanche, le label est peu familier des agriculteurs, artisans, commerçants et chefs d’entreprise (25 %). C’est également parmi les classes les plus défavorisées que la connaissance du Nutri-Score est la plus faible. 26 % des non-diplômés et des titulaires d’un CEP ou Brevet des collèges déclarent être informés de son existence, contre 51 % des diplômés d’au moins une licence universitaire. Les personnes engagées dans une cause sont également plus nombreuses à connaître ce logo : 49 % (contre 41 % des Français en moyenne).
D’une manière générale, selon le CREDOC, les populations aisées et les consommateurs engagés lisent davantage les étiquettes.
Enfin, 63 % des personnes interrogées comprenant le Nutri-Score se disent influencées dans leurs achats.