Une étude de l’Union nationale de la propriété immobilière (Unpi) révèle que la taxe foncière a augmenté de 14 %, en moyenne, entre 2011 et 2016. Une hausse quatre fois plus importante que l’inflation, selon les estimations de l’INSEE.
« Si cette dérive continue, les propriétaires occupants seront asphyxiés et les bailleurs ne tireront plus aucune rentabilité de leurs locations », explique l’UNPI. En effet, les propriétaires bailleurs ne reportent pas la taxe foncière sur leurs locataires, mais seulement une partie de la taxe d’ordures ménagères.
Entre 2016 et 2017, la hausse a été plus contenue puisque la taxe foncière n’a augmenté en moyenne que de 1 %. Pour l’UNPI, cela montre un effort de modération de la part des départements et des grandes villes. L’inquiétude se déplace maintenant du côté de la suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des Français. Y aura-t-il une répercussion sur la taxe foncière pour compenser le manque à gagner ?