Inventé aux Etats–Unis le 3 avril 1973, le code–barre devrait disparaitre de nos emballages d’ici 2027, après seulement 54 ans d’existence.
Présent sur presque tous les produits à la vente, le code–barre a révolutionné le commerce en éradiquant les étiquettes collées à la main. Ses 24 barres représentent la transcription de 13 chiffres propres à chaque type d’article. Et elles offrent la possibilité de changer les prix en un instant. Ce code est devenu en quelque sorte le langage universel de la grande distribution, qui peut moduler les prix en fonction de la concurrence et connaître en temps réel l’état de ses ventes et de ses stocks.
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Le code a changé
Ainsi, le code–barre devrait progressivement être remplacé par le QR code (pour « Quick Response Code » : code à réponse rapide). Celui-ci fournit davantage d’informations au client telles que la provenance, la composition, les conditions de production, le mode d’emploi… Les professionnels ne seront donc plus les seuls à pouvoir les scanner. En effet, les particuliers auront accès à ces informations via leur smartphone. Le code–barre présente également d’autres avantages, comme la possibilité de bloquer automatiquement un article en caisse en cas de rappel.
Cette mutation nécessitera de renouveler les emballages et d’adapter le matériel pour que les caisses puissent lire ce QR code. Selon GS1 France*, les deux systèmes cohabiteront quelque temps.
* organisme représentant l’organisation internationale GS1, neutre et à but non lucratif en charge de la standardisation au niveau mondial de l’identification des produits