Pour les vacanciers qui envisagent de passer un séjour en résidence de tourisme cet été, c’est le moment de s’occuper de la réservation. La DGCCRF (Répression des fraudes) rappelle les droits des consommateurs qui font ce choix.
Définition de ce logement de vacances
Les résidences de tourisme (aussi appelées « appart’hôtel ») sont de plus en plus appréciées. Elles offrent des services et équipements analogues à ceux des hôtels : entretien des chambres, fourniture du linge, restauration, etc. Mais elles proposent plus fréquemment des logements à la semaine plutôt qu’à la journée. De plus, il est possible d’y séjourner en toute indépendance grâce notamment à la présence d’une cuisine ou d’un coin cuisine.
Tout comme les hôtels, ces résidences peuvent être classées par catégorie, selon leur niveau de confort, équipements et services (d’une à cinq étoiles). Les prix pratiqués sont libres et varient donc pour des établissements de même catégorie. Les exploitants sont tenus d’indiquer les prix pratiqués ainsi que certaines prestations sur le lieu de réception de la clientèle ou à l’extérieur de l’hôtel.
Réserver en toute sérénité
Lors de la réservation, la DGGCRF recommande de demander une confirmation écrite. Des arrhes peuvent être exigées au moment de la réservation. Ils s’élèvent généralement au montant de 2 à 3 nuitées pour un séjour d’au moins une semaine. En cas d’annulation de la part du client, les arrhes sont perdues. Il en est de même en cas d’interruption du séjour, pour laquelle le professionnel peut demander en sus des dommages et intérêts. En revanche, si c’est le professionnel qui se désiste, il doit rembourser le double des arrhes. Il est conseillé de consulter les conditions générales de vente (CGV) avant de réserver. Les heures d’arrivée et de départ y sont généralement indiquées. Il convient de prévenir l’hôtelier en cas de retard. La prolongation du séjour ne peut se faire qu’avec son accord.
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À la fin du séjour
Au moment du paiement, le professionnel doit remettre une notre complète. Celle-ci doit comporter obligatoirement la date, la raison sociale, l’adresse, la catégorie de l’établissement, le numéro de la chambre occupée et la durée de la location. Doivent y figurer également les nom et adresse du client, les prix taxes et services compris des prestations fournies ainsi que la somme totale due.
Enfin, en cas de litige, la démarche amiable doit être privilégiée. D’autres recours sont possibles si cette première approche n’aboutit pas. Il faut alors de se tourner vers un médiateur de la consommation ou une association de consommateurs.