L’allocation perçue par un proche aidant pourra être renouvelée au 1er janvier 2025, à condition d’apporter son aide à plusieurs personnes en difficulté.
Le statut de proche aidant permet à un salarié de s’occuper d’un proche vulnérable (handicapé ou en perte d’autonomie), en suspendant son activité et en percevant une allocation.
La France compte 11 millions d’aidants, en majorité des actifs. Le congé proche aidant est de trois mois (66 jours) et peut être renouvelé à condition de ne pas excéder une année pour l’ensemble de la carrière. Bien qu’il soit en principe pour une durée continue, il est possible de négocier avec son employeur un temps partiel ou un congé fractionné.
Ce congé entraîne une perte de revenus, compensée par une allocation journalière du proche aidant (AJPA) portée au niveau du Smic, soit à 64,54 € par journée en 2024. L’aidant a droit à un maximum de 22 jours d’AJPA par mois.
À compter du 1er janvier 2025, « le droit à l’allocation journalière du proche aidant peut être renouvelé si le proche aidant apporte son aide à une personne différente de celle au titre de laquelle il a précédemment bénéficié de cette allocation », précise le décret.
Ainsi, un salarié ayant déjà perçu l’AJPA pourra à nouveau en bénéficier s’il accompagne une autre personne plus tard. Le décret indique toutefois que « le nombre maximal d’allocations journalières versées à un bénéficiaire ne peut être supérieur à 264 sur l’ensemble de la carrière de ce bénéficiaire ».
A lire aussi : Santé : des aides financières pour faire face aux imprévus
