La Répression des fraudes a mené une enquête en 2022 auprès de 591 établissements et a analysé 131 produits électriques de grande consommation. Appareils de soin des cheveux, luminaires, appareils de cuisson pour l’extérieur (type barbecue ou plancha), appareils anti-moustiques… Près d’un tiers d’entre eux s’avère dangereux pour le consommateur et présente des risques d’accidents.
Parmi les risques significatifs d’accidents, la DGCCRF a identifié :
- les départs de feu liés à la non-conformité de luminaires ;
- les dépassements des valeurs limites d’échauffement de sèche-cheveux pouvant être à l’origine de brûlures ;
- les bords tranchants susceptibles d’entrainer des coupures sur des appareils de cuisson ;
- les risques de choc électrique sur des appareils anti-moustiques.
Or, l’institution rappelle qu’en France, « 20 à 35 % des 240 000 déclarations de sinistres incendie d’habitation auprès des assurances seraient de source électrique ; 3 000 personnes seraient victimes d’électrisation et 30 à 40 victimes d’électrocution ».
En outre, la DGCCRF a constaté certains manquements récurrents chez des professionnels : « des informations de sécurité lacunaires dans les notices, l’absence ou l’insuffisance de vérifications et d’autocontrôles, des irrégularités sur les règles d’étiquetage, le non-recours à l’emploi de la langue française ou encore une information sur les prix incomplète ». Au total, 201 établissements étaient en anomalie…
La plupart de ces anomalies a pu être corrigée et les produits non-conformes et dangereux ont été retirés du marché. Les actions de la DGCCRF ont également permis d’accroître la vigilance des professionnels contrôlés.
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