À l’approche des fêtes de fin d’année, les rayons des supermarchés font la part belle aux produits plébiscités pour le réveillon : saumon fumé, panettone*, pain d’épices et autres chocolats avec dorure sur l’emballage. Mais les produits de Noël cachent parfois de mauvaises surprises… L’ONG Foodwatch, qui lutte contre les dérives du secteur agroalimentaire et milite pour plus de transparence, a enquêté sur le décalage entre marketing et réalité.
Podium des pires arnaques de Noël
Parmi les produits épinglés, un saumon de marque Labeyrie, dont le format spécial six tranches est passé de 220g à 210g chez Monoprix « entre décembre 2022 et décembre 2023, soit 4 % de produit en moins, pour un prix au kilo qui, en tenant compte de l’inflation, a augmenté de près de 19% ».
L’ONG a également trouvé une terrine aux noix de Saint-Jacques… Sans noix de Saint-Jacques, mais avec des pétoncles ou des peignes (coquillages de la même famille). Également, une édition limitée du pain d’épices de chez Brossard « spécial foie gras » sans miel ou encore un panettone où l’huile de palme a remplacé le beurre. À cela s’ajoutent des sachets à moitié rempli de vide, en particulier des paquets de chocolat Ferrero Rocher.
À lire aussi : « Noël : bien préparer les fêtes »
Foodwatch dénonce les méthodes des industriels pour induire le consommateur en erreur en donnant « une meilleure image de leurs produits que ce qu’ils ne sont en réalité ». Seule solution pour ne pas se faire avoir : lire attentivement la liste des ingrédients sur l’étiquette pour être sûr de ce que l’on achète…
L’ONG a décidé de dénoncer ce procédé avec humour, en préparant un concours de la « Casserole d’or », qui sera décernée à la pire des arnaques de Noël grâce aux votes de internautes.
* (brioche aux fruits secs, spécialité italienne)